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Atterrir à La Paz, une expérience à couper le souffle

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Entre excitation et craintes liées au mal de l’altitude, atterrir à La Paz n’a rien de banal. Nous avons expérimenté cette voie d’accès à la capitale bolivienne, conscients qu’elle n’est sans doute pas la plus recommandable.

L’aéroport El Alto

Construit à plus de 4.000 mètres d’altitude, l’aéroport de La Paz détient le record de l’aéroport international le plus élevé au monde. Du fait de son altitude, il est souvent déconseillé d’arriver directement par voie aérienne à La Paz. Malgré cela, l’aéroport connait une fréquentation en constante augmentation mais ses infrastructures ne répondant plus aux exigences modernes de confort et de sécurité, celui-ci est en cours de rénovation.

C’est en provenance de São Paulo, et après une escale à Santiago du Chili, que nous avons approché l’aéroport de La Paz. La vue depuis l’avion sur les plaines de l’altiplano est juste fantastique. La Paz apparaît dans un immense canyon entre les plaines. On aperçoit également plusieurs sommets enneigés qui entourent la ville.

Une fois l’avion posé sur la piste, c’est à pied que l’on rejoint le terminal. Celui-ci est d’un autre temps. Exigu, vétuste, avec une minuscule salle d’attente pour récupérer ses bagages, il dégage pourtant un certain charme et il nous met directement dans l’ambiance bolivienne.

Le mal de l’altitude

Atterrir à une altitude d’environ 4.000 mètres est généralement peu recommandable vu les risques encourus. Si à 2.000 – 2.500 mètres, le risque d’être atteint par le mal de l’altitude n’est que de 20 %, ce chiffre dépasse les 40-50 % lorsque l’on se situe à 3.000 – 3.500 mètres. Pour atteindre de telles altitudes, l’idéal est donc de séjourner d’abord quelques jours à +/- 2.000 mètres d’altitude avant de monter plus haut, ensuite de monter par palier de 300-500 mètres par jour.

Le risque étant bien présent, il y a même une petite salle dans l’enceinte de l’aéroport mettant à disposition des masques à oxygène pour les voyageurs souffrant du mal de l’altitude.

Pour connaitre les possibilités de traitements préventifs et les détails sur le mal aigu des montagnes, il est préférable voire indispensable de consulter un médecin avant d’entreprendre un tel trajet. Une chose est certaine, boire beaucoup d’eau est recommandé, jusqu’à trois litres avant une arrivée à une haute altitude. Un « remède » local bien connu est celui de la coca qui, infusée ou mâchée, est utilisée pour apaiser les symptômes liés au mal de l’altitude, ou soroche dans le jargon andin. Bien souvent, un maté de coca est d’ailleurs offert à l’arrivée dans une pousada.

Pour notre part, nous avons eu la chance de ne pas avoir souffert du mal de l’altitude, bien que le premier soir nous sentions que notre organisme faisait face à une situation inhabituelle. Mis à part un peu essoufflement et quelques très légères sensations de vertige, nous n’avons pas été incommodé par le mal de l’altitude.

Pour rejoindre le centre-ville

Pour rejoindre le centre-ville, nous avions opté pour la facilité avec un transfert assuré par notre pousada, pour 70 bolivianos.

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